Yousuf Karsh au MBAM

Une exposition de 111 photographies de Yousuf Karsh au Musée des Beaux Arts de Montréal se termine en janvier 2022.

Ce photographe Arméno-canadien (si ça se dit) est l’un des plus grand portraitiste du XXe siècle. Le Musée a eu la chance de recevoir un don de 111 photographies, imprimées par l’artiste, ce don provenant de la Yousuf Karsh Estate, de Boston.

Pour quiconque est attiré par les portraits, la mise en scène photographique précise, la lumière juste et contrôlée et l’essence même du sujet photographié, Yousuf Karsh est un photographe à étudier.

Né en 1908 en Arménie (maintenant une partie de la Turquie), Yousuf Karsh a émigré au Canada en janvier 1924, et a rejoint son oncle, George Nakash, photographe de grande renommée installé à Sherbrooke (oui oui, à Sherbrooke!).

Après quelques années à travailler avec son oncle, il est allé travailler comme apprenti auprès de John Garo (autre grand portraitiste, américain, d’origine arménienne), à Boston. C’est là où il a appris tous les aspects techniques de la photographie et où il s’est développé un style bien particulier, basé d’abord et avant tout sur le contact avec son sujet. Il s’y est aussi initié à la vie mondaine. Après deux ans à Boston, Karsh vient s’installer à Ottawa où il ouvrira son propre studio-galerie, qui fermera en 1992.

Karsh a photographié tous les « grands » du XXe siècle mais était aussi intéressé par l’ouvrier qu’il jugeait tout aussi important qu’un premier ministre. Karsh décède en 2002 à Boston.

C’est un résumé bien bref de la vie de ce grand humaniste, mais cette exposition a su lui rendre justice et est à la fois inspirante et rassurante. Ce petit reportage vous donnera sans doute une idée de ce que vous avez peut-être manqué!

En entrant dans la première salle, vous êtes accueilli par Winston Churchill!

Une réflexion sur “Yousuf Karsh au MBAM

  1. La façon de photographier Pable Casals est impressionnante. Einstein est pas mal non plus. La petite histoire du portrait de Churchill est très « croustillante », tu devrais la rapporter, non ?

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